Quoi voir, que faire, que visiter au Maroc ?

Premier voyage, deuxième voyage, un week-end, une semaine, plus encore... envie de farniente, envie d'aventure ou de désert, de luxe ou de culture ? Où aller ? Ici, vous trouverez tous nos conseils, les endroits à ne pas rater et les coins plus secrets, moins courus, qui pourront justement vous faire découvrir le Maroc caché, traditionnel, qu'on a parfois du mal à retrouver à Marrakech ou Agadir.
La réponse varie en fonction de beaucoup de choses, et tout d'abord de la période de l'année. Visiter le désert en plein été est difficile (mêmes les marocains tentent de l'éviter, et ceux qui vivent là bas se terrent à l'ombre pendant la journée), mais même dans le sud, il y a des choses à faire, dès que l'on va en montagne, la température est agréable, que ce soit dans les gorges du Todgha ou du Dadès, ou plus haut, dans le Moyen-Atlas, vers Ifrane.
A l'inverse, l'hiver peut être froid, ou humide à Casablanca, et les montagnes marocaines voient souvent la neige. Ouarzazate ou Oujda sont froids, et même dans le Dadès, malgre un superbe soleil, les nuits sont fraiches. C'est la bonne saison pour un trekking dans le désert, le printemps sera celle pour un trekking en montagne.
Certains endroits sont accessibles uniquement par la piste, donc en 4x4. Piste ou route, les distances se parcourent plus lentement, il faut, en dehors des autoroutes, compter une moyenne de 70 kms/heure sur la route, 20 à 30 sur la piste. Prévoyez donc des circuits raisonnables en distance, pour avoir le temps de profiter de vos visites.

Nos endroits préférés

Au détour d'une vallée, à quelques kilomètres d'une route, entre deux étapes "obligatoires" pour les grands tour operateurs, il valent le temps d'une découverte...
Schistes et sables 4

Le djebel Zireg, une montagne ensablée

Tout au sud du Maroc, presque à la frontière avec l'Algérie, le djebel Zireg est une immense montagne de schiste noir, impressionnante. Elle est presque entièrement recouverte de sable rouge. Quand on la voit, au loin, on n'imagine pas sa taille. Il n'y a rien, pas de buisson, pas de point de repère. Alors on pratique la méthode de "la veste rouge" (selon Yann Arthus-Bertrand, il faut toujours avoir un assistant avec une veste rouge, pour le déposer sur le lieu d'une photo et donner une idée de la dimension). En l'occurence, Bilal et sa djellabah bleue. Et puis cela ne marche pas... parce que dans une photo qui donne une vue du djebel... l'homme est tellement petit qu'il est invisible !
Oasis naturelle de Serdrar

Tazzarine et la hamada du Draa

Tazzarine, notre village, en bordure du désert, entre les dernières palmeraies et les regs arides d'un désert abrupt et sévère. Mais au centre de la medina, derrière les murailles de pisé, se cachent des jardins éclatants, bougainvillés, hibiscus, orangers, dattiers, les champs de henné... et dans la hamada, des oasis naturelles parsèment le désert de surprenants ilôts verts. A quelques heures de marche de Serdrar ou Timganine, du barrage Aït Atmane, dans une région où les fossiles se ramassent à la pelle et où les étoiles filantes animent le ciel, c'est l'endroit idéal pour découvrir la vie du désert, avec les derniers nomades Aït Atta.
Goulmima, l'oasis aux étangs

Goulmima, l'oasis aux étangs

Le ksar de Goulmima porte bien son nom. Ancré dans une large anse du Ghéris, c'est une des plus belles palmeraies du Sud. Son nom est une arabisation du berbère Iguelmimene, qui veut dire "les lacs", et l'eau abondante fait de la promenade dans les jardins et les oliveraies un vrai plaisir. Goulmima est aussi le siège d'une association berbère, qui cherche à préserver son patrimoine, et à restaurer un ksar "Ighrem n'Igoulmimen", "la forteresse des lacs". Un peu à l'écart des routes touristiques classiques du sud, c'est une ville qui vaut le détour.
La vallée du Neffis

Tinmel, la mosquée orgueilleuse

A quelques kilomètres de Marrakech, dans la vallée de la N'fis, en territoire Gondafa, la mosquée de Tinmel se dresse sur un piton, encadrée de deux kasbahs défensives. Ce fut le nid d'aigle du Mâhdi, dont l'héritier devint sultan du Maroc. La mosquée a été restaurée avec l'aide de l'Unesco, et c'est une merveille d'architecture musulmane dépouillée. Elle rappelle la belle austérité des églises romanes, avec les mêmes types de décors floraux simples, et une forêt d'arcs qui constituaient la salle de prière, et qui sont aujourd'hui à ciel ouvert. En route vers le Tizi n'Test ou Taroudant, elle se visite facilement.
La porte de la maison blanche

Casablanca la secrète

Il y a autre chose à voir à Casablanca que la mosquée Hassan II. La capitale économique a peu de choses à offrir à première vue, pas de palais anciens comme Fès, pas de jardins comme Marrakech, une vie moderne trépidante et polluée. C'est une erreur. La ville blanche recèle un patrimoine architectural Art Nouveau assez remarquable, qui commence enfin à être pris en compte et restauré. Certains bâtiments emblématiques ont été ravalés, remis en valeur. Une visite de Casablanca vous permettra de les admirer.

Partez à la découverte du Maroc

Et bien sûr les immanquables, les cités impériales, les oasis du Sud et les gorges encaissées des djebel, les ports sur l'atlantique...
Dans ces pages, vous trouverez des images, des cartes, des infos pratiques, et des idées pour partir à la découverte du Maroc, celui que nous aimons, et que nous voudrions partager avec vous.