Le Maroc Village typique du Haut Atlas

Le Maroc Village typique du Haut Atlas

Le nom français Maroc dérive quant à lui de la prononciation portugaise de Marrakech, Marrocos, ville du centre du pays fondée en 1062 et qui fut la capitale de trois dynasties (celle des Almoravides, des Almohades et des Saadiens). De cette prononciation dérivent également Marruecos (en espagnol), Marocko (en suédois), Morocco (en anglais), et Marokko (en allemand, norvégien et néerlandais), les Persans l’appelant eux Marakech. Les Turcs l’appellent Fas qui vient du nom de l’ancienne capitale du Maroc sous les dynasties mérinide, wattasside et alaouite (avant 1912), Fès. Dans l’Antiquité, les Grecs appelaient les habitants de la région les Maurusiens. À partir de cette appellation, la région composée du Maroc et de l'Algérie occidentale fut connue sous le nom de Maurétanie (à ne pas confondre avec la Mauritanie). La région fut par la suite divisée en deux Maurétanies provinces par les Romains : la Maurétanie Tingitane avec Volubilis pour capitale (ancienne cité berbère d'Oulil) et la Maurétanie Césarienne avec Cesarea (Tipaza) pour capitale (centre et ouest de l'Algérie). Le Maroc était le pays où les Grecs anciens situaient le mythique jardin des Hespérides.

Le Maroc était connu sous le nom de Royaume de Marrakech sous les trois dynasties qui avaient cette ville comme capitale, puis sous le nom de Royaume de Fès sous les dynasties qui résidaient à Fès. Sous la dynastie des Alaouites, le Maroc était également appelé Empire chérifien. Cette appellation, très utilisée avant 1956, l'est restée de nos jours en référence au souverain alaouite, descendant du prophète de l'islam Mahomet, qualifié de « cherif » c'est-à-dire noble. Au xixe siècle, les cartographes européens mentionnaient toujours un « Royaume de Maroc » en en indiquant l'ancienne capitale « Maroc » (pour Marrakech). À l'indépendance, le pays prit le nom officiel de Royaume du Maroc et le sultan Mohamed ben Youssef en devint le roi sous le nom de Mohamed V.

Essaouira

D'après la tradition, après la fondation de Carthage en 814 av. J.-C., des marchands puniques se dirigent vers l'extrême Occident, et passent les colonnes d'Hercule vers la côte atlantique méridionale pour y installer des échelles, des comptoirs. Ils y nouent des contacts commerciaux avec les populations indigènes, ainsi que le décrit Hérodote

Plusieurs chercheurs3 identifient l'île de Kernè (ou Cerné) décrite dans le Périple du général et navigateur carthaginois Hannon, probablement au VIe siècle av. J.-C., à l'îlot au large d'Essaouira4. Certains évoquent la fondation d'une colonie - ou le peuplement d'une colonie préexistante - par le général carthaginois, dès cette époque : protégé des alizés et riche en eau potable, elle pourrait avoir servi de poste avancé sur la route du Cap-Vert et de l'Équateur.

L'archéologie atteste, en tout état de cause, d'une présence phénicienne remontant au milieu du viie siècle av. J.-C. sur l'îlot de Mogador, constituant la position la plus méridionale phénicienne actuellement trouvée3. C'est sur cet îlot distant d'un kilomètre de la ville actuelle qu'une campagne de fouilles sur la partie est a mis au jour différentes strates d'occupations, phénicienne, berbère puis romaine. La strate phénicienne, qui est composée d'un petit établissement d'un hectare, a livré parmi de nombreux fragments de vases et de tessons phénico-chypriotes et grecs5, un vase portant des graffiti qui constituent la plus ancienne inscription phénicienne trouvée au Maroc3 ; les fouilles révèlent un habitat sommaire qui pousse les chercheurs à envisager une occupation saisonnière et précaire du site dans ce « comptoir extrême »6 ni base permanente, ni simple escale5.
Le site semble avoir été abandonné à la fin du vie siècle av. J.-C., puis à nouveau sporadiquement fréquenté aux cours des ive et iiie siècle av. J.‑C avant de retrouver une occupation régulière à partir du règne de Juba II dans les dernières décennies du ier siècle av. J.-C

Guelmim

Guelmim est considérée comme la porte du Sahara au Maroc. La ville était autrefois un centre caravanier sur la route de Tombouctou. Aujourd'hui, c'est un lieu important de commerce et d'échange entre la population sédentaire et les nomades du désert. La ville abrite notamment un marché aux chameaux hebdomadaire, connu sous le nom de Amhayrich, qui est le plus grand marché aux chameaux du Maroc.

Les langues parlés dans la région sont le dialecte arabe marocain, tamazight, mais surtout le hassanya (dialecte arabe des Bédouins SAHRAOUIS). Il y a différentes tribus aux alentours de Guelmim, notamment la plus grande tribu de tout le Sahara "Ait-Oussa, et d'autres tribus comme Reguibat, Azwafit, Aït-Yassin, Aït-Lahcen...etc.

Le climat de la région est de type présaharien, sec et aride, où les températures bénéficient de l'influence océanique. La température moyenne varie entre +12°C en hiver et +30°C en été mais elle peut facilement chuter en dessous de 5°C ou dépasser les 40°C. Les précipitations moyennes annuelles atteignent 217 mm, pour une moyenne nationale de 450.


L'agriculture constitue la principale activité économique de la région. Les systèmes agricoles sont localisés quasi majoritairement dans les palmeraies comme, par exemple, dans l'oasis d'Abaynou située à 10 km au nord-est de Guelmim ou dans l'oasis de Zriouila située à 25 km au sud de Guelmim sur la route de Tan-Tan, sans oublier les oasis de Tighmert et Asrir.

Le tourisme est également une activité en pleine expansion, notamment dans la région d'Abaynou qui jouit d'une station thermale. La plage blanche, située à environ 30 km de la ville, est également un pôle d'attraction en pleine expansion dans le cadre du Plan azur, avec le projet Plage blanche-Guelmim. Guelmim dispose également d'un aéroport national.
Dans les petits villages aux alentours se pratiquent différentes danses traditionnelles: Guédra, Ahouache. Guelmim possède encore un joli souk où l'on trouve de tout et qui reste ouvert assez tard.
A 25 km Zriouila, village aux maisons de pisé, est une oasis autour d'une source.