Publié le 08/03/2010 à 05:09 par parapente-akimakh
LE MAROC "GRANDEUR NATURE"Site culturel
Une nature toute en contraste En se rapprochant du massif de l’Atlas, les paysages deviennent verts, l’atmosphère plus fraîche. Vous serez surpris de pouvoir y skier en hiver alors que, dans la même journée, vous pourrez vous baigner à Marrakech. Plus au sud, se dresse Ouarzazate, la porte du désert, célèbre pour ses Kasbahs et ses ksour (villages fortifiés). À l’est de la ville, s’étend lavallée du Dadèsqui se termine par les gorges du Dadès et celles du Todra avec leurs vertigineuses parois rocheuses, après avoir traversé lapalmeraie de Skouraet la vallée des roses. Au sud de Ouarzazate, c’est lavallée du Drâaqui serpente jusqu’à M’hamid, dernière ville avant le grand désert. Les grands espaces sauront vous séduire. Pour retrouver calme et sérénité, c’est le lieu idéal avec ses oasis surgissant comme des mirages dans un paysage de rocaille et de montagnes envoûtantes. Leurs verdoyantes végétations tranchent avec le désert voisin. Les superbes dunes d’un sable orangé, comme celles de l’erg Chebbi peuvent atteindre les 150 m de hauteur. Magique pour bivouaquer et ne faire qu’un avec la nature.

La cuisine marocaine

La cuisine marocaine est souvent considérée comme l'une des meilleures du monde. Elle se caractérise par une très grande diversité de plats, couscous, innombrables tagines, pastilla, méchoui pour les plus connus, mais aussi bien d'autres plats souvent connus des seuls Marocains mais tout aussi succulents : le tagine mrouzia, la tangia, le kebab, la harira (la soupe de la rupture du jeûne), la seffa ; il existe aussi beaucoup de recettes régionales et chaque lieu a sa variété de menthe pour préparer le thé. La pâtisserie marocaine est aussi très variée et très raffinée.

Makrout



Ingrédients
La pâte :
- 125 g de semoule épaisse
- 125 g de semoule fine
- 1 verre à thé d’eau froide
- 1 verre à thé d’eau de fleurs d’oranger
- 3 cuillère à café de sucre semoule
- une pincée de sel
La farce :
- 200 g de dattes ou 150 g de pâte de dattes
- une pincée de cannelle
- 1 cuillère à soupe d’eau de fleurs d’oranger
- l’huile pour la friture
- 250 g de miel
Préparation
- Mélangez bien les deux semoules dans un récipient, avec le sucre et le sel. Après Ajoutez le beurre fondu et continuez à mélanger.
-Versez sur le mélange le verre d’eau et le verre d’eau de fleurs d’oranger en mélangeant délicatement avec les bouts des doigts.
-La pâte de dattes : enlevez le noyau des dattes et faites-les cuire à la vapeur pendant environ 15 à20 min. laissez refroidir et travaillez la pâte à la main en ajoutant la cannelle, le beurre et l’eau de fleurs d’oranger. Transformez-la en longs bâtonnets d’un cm d’épaisseur. Formez des bâtons avec la pâte de semoule et faites une longue fente au milieu puis placez un bâtonnet de dattes tout au long de la fente et soudez-la.
-Découpez le bâton farci, de dattes, en petits losanges égaux (makrouts) et placez-les sur un plat.-Faites frire les makrouts dans une poêle. Dès qu’ils prennent la couleur dorée, retirez-les et faites égoutter puis les plonger immédiatement dans du miel chauffé et aromatisé d’eau de fleurs d’oranger. Servez froid.

Beignets



Ingrédients
- 500 g de farine
- 1 cuillère à soupe de sucre semoule
- ½ cuillère à café de sel
- 1 sachet de sucre vanille
- 1 œuf
- 1 et ½ cuillère à café de levure boulangère
- 1 grand verre d’eau
- l’huile pour friture
Décoration
- du sucre glace, ou du sucre semoule.
Préparation
- Disposez dans un récipient la farine en fontaine, puis ajoutez le sucre, le sel, le sucre vanille, l’œuf et la levure boulangère diluée dans l’eau tiède.
Mélangez bien la préparation en ajoutant de l’eau tiède jusqu’à obtention d’une pâte homogène. Fraisez énergiquement jusqu’à ce que la pâte ne colle plus.
- Abaissez la pâte sur une épaisseur d’environ 6 mm et découpez des ronds avec un verre de thé. Avec un emporte pièce plus petit, évidez chaque rond pour obtenir des anneaux.
- Disposez les beignets dans une plaque, couvrez-les et laissez lever jusqu’à ce qu’ils aient doublé de volume.
- Faites-les frire dans l’huile brûlante, les dorer des deux côtés puis égouttez et saupoudrer avec du sucre.

Harchas



Ingrédients
-250 g de semoule fine
- ½ cuillère à café de sel
- 2 cuillères à soupe de sucre semoule
- 1 sachet de levure chimique
- 1 sachet de sucre vanille
- 150 g de beurre
- 1 verre à thé de lait
Préparation
-Dans un récipient, mélangez la semoule, le sel, le sucre, la levure chimique et le sucre vanille.
- Faites fondre le beurre et ajoutez-le sur le mélange puis incorporez le tout jusqu’à obtention d’une texture sablée.
- Versez le lait sur le mélange et il suffit de remuer le récipient, puis laissez reposer quelques minutes.
- Chauffez à feu doux la poêle, saupoudrez-la de semoule et disposez deux moules ronds. A l’intérieur du moule, posez une boule de pâte en saupoudrant la face de semoule et aplatissez pour que la pâte prenne la forme du moule. Faites-la cuire des deux côtés.
Servez accompagné de mélange de miel et de beurre fondu.

Babouches aux cacahuètes



Ingrédients
La pâte :
- 1 pot de crème fraîche de 200g
- une pincée de sel
- 250 g de farine
La farce :
- 500 g de cacahuètes
- 100 g de sucre glace
Préparation
- La pâte : mettez dans un récipient la crème fraîche, le sel puis ajoutez la farine petit à petit en mélangeant afin d’obtenir une pâte lisse et sans grumeaux. Laissez reposer au frigo pendant environ 1 heure.
- La farce de cacahuètes : torréfiez les cacahuètes, quelques minutes, laissez refroidir et mixez-les avec le sucre jusqu’à les réduire en pâte malléable. Divisez en boules et roulez-les sous forme de longs cordons d’environ 5 cm d’épaisseur.
- Sortez la pâte de farine du frigo divisez-la en morceaux puis étalez-les finement, un à un, à l’aide d’un rouleau. Disposez le cordon sur la pâte étalée puis roulez-le jusqu’à ce qu’il soit couvert entièrement de pâte. A l’aide d’un couteau, coupez le cordon enveloppé du reste de la pâte.
- Coupez les cordons en morceaux de 0.5 cm d’épaisseur. Disposez-les sur une plaque de four huilée et faites cuire dans un four préchauffé à une température moyenne pendant 15 min.

Macarons

Ingrédients
- 650 g d’amandes
- 300 g de sucre glace
- 3 œufs
- 1/2 cuillère à soupe de levure chimique
Décoration :
- Un peu d’amandes
Préparation
- Battez 3 blancs d’œuf jusqu’à ce qu’ils doublent de volume. Réservez les jaunes d’œufs pour la pâte.
-
- Mixez les amandes après les avoir laver et sécher. Ajouter ensuite les trois jaunes que vous avez réservés, le sucre glace, la levure et bien mélangez. Versez le blanc d’œuf en neige en mélangeant délicatement avec une spatule de bas en haut jusqu’à ce que vous obteniez une pâte lisse.
- Confectionnez des boulettes avec la pâte et disposez-les sur une plaque huilée, ou chemisée avec du papier sulfurisé. Décorez avec les amandes et mettez dans un four préchauffé à 175° pendant environ 20 à 25 minutes.
A la sortie, les macarons sont mous mais durcissent après quelques heures. En les conservant dans une enceinte réfrigérée, les macarons deviennent malléables.





La Cuisine de culinaires marocaines



Les traditions culinaires marocaines constituent un patrimoine culturel riche et varié, ce qui révèle un plaisir sensoriel et gustatif, et c’est aussi ce qui en fait une cuisine festive. Les recettes du terroir alléchantes, qui se faisaient avec des produits bio, donnent aujourd’hui de la valeur à la gastronomie et appellent à la mise en vigueur de ces cultures culinaires ancestrales, seul témoin d’un passé de l’alimentation riche. Déguster ces plats du terroir suscite de l’intérêt sensoriel de ceux et celles qui les ont savourés avec un esprit savant.
C’est pourquoi, dans nos instituts, les métiers associés doivent profiter du dynamisme des communautés apprenantes et des jeux et simulations pour se mettre en situation, rien de bien nouveau. Il est vrai que l’authentique convivialité d’un repas partagé ou l’accueil et l’organisation pratique des tâches du métier de restaurant, par exemple, reposent sur le contact humain véritable ce qui peut en motiver des réflexions profondes.
Il existe aussi les nourritures de l’esprit qui évitent les risques d’indigestion... Là, la récolte s’avère riche et variée, encore faut-il apprendre à cueillir les fruits mûrs, exempts de pesticides, forts en vitamines et qui aideront à grandir.
Dans le flot d’information et de recettes copiées et recopiée, l’attention ne se porte plus sur les denrées rares, authentiques et inimitables. L’économie du savoir adopte d’autres circuits et la valeur se déplace hors des menus réchauffés. La mise en marché des formations s’en trouve chamboulée et l’école accélère pour suivre la demande grandissante des entreprises de restauration de collectivité. Chose qui fait baisser la fréquentation des maisons de grande gastronomie. C’est bien là l’intérêt de s’inspirer du passé riche pour sauver cette culture pour satisfaire la curiosité des fins gourmets.
L’idée se dégage qu’apprendre et enseigner à se mouvoir couramment et avec grâce entre modernité et traditions, dans un monde d’acculturation. La conservation d’une gastronomie, dans un esprit réel, au sens propre comme au figuré devient la saveur recherchée, d’où la compétence indispensable est l’initiation des jeunes aux valeurs des cultures ancestrales, ceux-là doivent être préparés d’aujourd’hui pour savoir conserver leurs cultures dans la vie de demain.
La aussi, nous allons même jusqu’à proposer des restaurants musées, relatant la culture culinaires des grandes régions. Ceci aura le caractère de mettre en valeur les acquis culturels dont recèlent ces régions, et en l’occurrence déclencher un débat autour de cette civilisation.