Même dans les villes du sud désertique, où ces grandes fêtes d'une semaine étaient de coutume, les sept nuits de célébration se limitent désormais à une ou deux : la nuit du henné, organisée par une femme appelée la neqqacha au domicile de la jeune mariée, suivie du mariage lui-même.
L'une des principales dépenses est la neggafa, une femme qui aide la jeune mariée à se préparer et s'occupe du protocole. Ses services coûtent en général entre 3 000 et 10 000 dirhams.
Les assistantes de la neggafa sont chargées de trilles de joie (zaghareed) et des louanges du Prophète, jusqu'à ce que la mariée arrive, portée sur une emarya (une sorte de plateforme portant la mariée) jusqu'à la salle du mariage.