Sarah Jessica Parker


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Sarah Jessica Parker était plutôt surprise en arrivant au Maroc pour tourner la suite du film Sex And The City, car personne ne l'a reconnue.
Le premier centre culturel marocain à l’étranger a été inauguré, tout le week end, à Bruxelles en grandes pompes. L’ancien théâtre de la Gaité, qui l’accueille, en plein centre de la capitale belge, est superbe, mais il est encore vide. Charge à l'association Daarkom de faire vivre l'endroit.
L'ancien théâtre de la Gaité accueille Daarkom
L’inauguration du premier centre culturel marocain à l’étranger s’est faite, vendredi 23 septembre et s’est poursuivie tout le week end, en plein centre de Bruxelles, au 18 rue du Fossé aux loups, dans l’ancien théâtre de la Gaité. Nommé Daarkom, « Venez là » en flamand et « Votre maison » en arabe, l’endroit est présenté comme la Maison des Cultures maroco-flamandes.
Après environ 4 ans de préparation, elle est un aboutissement, un soulagement manifeste pour les différents acteurs du projet : le ministère de la communauté des MRE, l’ambassade du Maroc en Belgique, le gouvernement flamand et l’association éponyme Darkoom, présidée par Laarbi Khetouta. « Je mesure, plus que jamais, à quel point l’ouverture de ce bâtiment était importante pour tout le monde », souligne Roos Pauwels, directrice de Daarkom.
« La culture a été oubliée dans les politiques publiques concernant l’immigration, alors qu’il y a beaucoup de besoins », reconnait Mohamed Ameur, le ministre de la Communauté des MRE. Pour preuve, plusieurs centaines de personnes sont venues visiter les lieux pendant le week end : un premier et un deuxième étage mis en perspectives par l’architecte Karim Ossmani dans un décor arabe épuré.
Pourtant, un œil neuf ne voit qu’une chose : le bâtiment est vide. Des chaises et quelques fauteuils constituent l’ensemble du mobilier. L’association Daarkom, chargée de la gestion de l’endroit, a toutefois réussi à présenter, samedi et dimanche, un programme culturel surprenant : elle a juxtaposé les représentations d’artistes flamands et marocains. Samedi soir, notamment, les chanteurs marocains Barry, Nabyla Maan et Hamid Bouchnak ont rencontré sur scène les chanteurs flamands Frank Vander Linden et Klaas Delrue.
L’inauguration achevée, Daarkom va vraisemblablement refermer temporairement ses portes pour que puissent être effectués les derniers travaux de finitions.

Alice Martinez : «Pour moi, l’amour du jazz est une histoire de famille»


Alice Martinez Âgée de 23 ans, la chanteuse espagnole Alice Martinez qui vit en France a été la plus jeune participante au 12ème festival Tanjazz ayant pris fin dimanche 25 septembre. Elle parle à ALM de son parcours et de ses projets artistiques.


ALM : Que représente pour vous votre participation au festival Tanjazz 2011 ?
Alice Martinez : Je suis ravie de participer à côté des têtes d’affiche à ce prestigieux festival. Ma participation à cette édition me permet aussi de revenir me produire en Afrique que j’aime beaucoup. J’ai donné, au mois de mars dernier, et pendant une quinzaine de jours, une série de concerts réussis à Dakar.

Qu’est-ce qui vous distingue des autres jeunes chanteurs de jazz ?
J’écris moi-même mes chansons en français. Les thèmes de mes textes traitent des conditions de la femme, de la question du métissage, de la mafia… Je parle aussi dans mes chansons de la vie que je mène à Marseille. Je suis actuellement en train de monter un quint. J’écris pour cela de nouveaux textes de chansons en français en reprenant les standards des années 60. Je me prépare à enregistrer, le mois prochain, mon nouveau disque «French project».

Comment avez-vous découvert votre passion pour le jazz? Et pourquoi n’avez-vous pas pensé à vous installer aux Etats-Unis pour bien avancer dans votre carrière ?
Pour moi, l’amour du jazz est une histoire de famille. J’ai baigné pendant mon enfance dans la musique. Car mon père Jean Pierre Martinez est jazzman. Il m’accompagne comme guitariste pendant mes concerts. J’estime que la France offre de grandes opportunités pour les chanteurs de jazz de se produire en public, essentiellement pendant la période estivale. Car elle connaît en été un nombre important d’événements. Je cite comme exemple Paris, qui est réputée par sa grande scène où défilent au cours de son festival plusieurs chanteurs de jazz. De même, le sud de la France abrite en
été de grands événements de jazz, en particulier dans les villes de Nice, Toulouse et Marseille.

Quels sont les chanteurs de jazz qui vous ont le plus influencé ?
J’aime toujours écouter des extraits des répertoires de grands compositeurs américains. Parmi mes chanteurs préférés figurent les deux divas américaines Dinah Washington et Anita O’Day. Cette dernière a beaucoup joué et a rencontré un grand succès dans les années 60. Mais malheureusement cette chanteuse blanche n’est pas très connue du public. Et parmi les chanteurs actuels, j’aime écouter l’artiste italienne Roberta Gambarini.

Comment voyez-vous l’avenir du jazz féminin?
Plusieurs chanteuses ont réussi à faire une belle carrière. Elles sont parmi les têtes d’affiche de grandes manifestations artistiques. J’estime que l’histoire du jazz féminin demeure liée au chant, bien que des musiciennes aient fait preuve d’un grand talent en tant qu’instrumentistes comme c’est le cas de la saxophoniste française Géraldine Laurent.
Hakim Noury, Jennifer Aniston et Jim Carrey à l’affiche


Hakim Noury, Jennifer Aniston et Jim Carrey à l’affiche Entre humour, animation et aventure, les cinéphiles seront servis avec une sélection de films projetés lors de ce mois d’octobre dans les salles obscures.


Entre humour, animation et aventure, les cinéphiles seront servis avec une sélection de films projetés lors de ce mois d’octobre dans les salles obscures. À l’affiche, «Le bout du monde», «Dream House», «Comment tuer son boss», et «Mr. Popper et ses pingouins», «Rio» ou «True legend». Le film marocain «Le bout du monde» sera projeté à partir de ce mercredi 12 octobre en salles. Réalisé par Hakim Noury et interprété par Hanane Ibrahimi, Younes Migri et Hakim Noury, il raconte un quinquagénaire qui vit mal sa vie conjugale, délaissé par son fils et par sa femme qui le quitte, il va tomber amoureux d’une jeune fille qui a l’âge de son fils. Un amour impossible mais pas à cause de la différence d’âge. Les cinéphiles auront l’occasion de découvrir durant ce mois le film «Dream House», réalisé par Jim Sheridan. Il raconte l’histoire d’un éditeur nommé Will Atenton qui quitte son emploi à New York pour déménager avec sa femme et ses enfants dans une ville pittoresque de Nouvelle Angleterre. En s’installant, ils découvrent que leur maison de rêve a été le théâtre du meurtre d’une mère et ses deux enfants. Toute la ville pense que l’auteur n’est autre que le père. Le film comédien «Comment tuer son boss» sera également présent dans les salles de cinéma. Réalisé par Seth Gordon et interprété par Jennifer Aniston, Jason Bateman et Colin Farrell, il relate l’histoire de trois copains qui ont choisi de démissionner de leurs emplois. Les trois amis échafaudent, avec l’aide de conseils douteux d’un ancien détenu, un plan quelque peu alambiqué, mais infaillible, pour se débarrasser de leurs employeurs respectifs définitivement. Egalement à l’affiche des salles obscures, un autre film comédien intitulé «Mr. Popper et ses pingouins» de son réalisateur Mark Waters. Ce dernier parle de l’histoire de l’enfant Tommy Popper qui attendait impatiemment les occasions de parler par radio à son père, un explorateur toujours parti aux quatre coins du monde. Un jour, il reçoit l’ultime cadeau de son père décédé, un pingouin vivant. Sa vie bascule. Mais grâce à ce pingouin, M. Popper va découvrir que le bonheur peut aussi faire boule de neige. Les cinéphiles auront l’occasion de voir le film «Rio» de Carlos Saldanha. «Rio» est un film d’animation et d’aventure, il raconte l’histoire d’un perroquet bleu d’une espèce très rare qui quitte sa petite ville sous la neige et le confort de sa cage pour s’aventurer au cœur des merveilles exotiques de Rio de Janeiro. Sachant qu’il n’a jamais appris à voler, l’aventure grandiose qui l’attend au Brésil va lui faire perdre quelques plumes.