LE MAROC "GRANDEUR NATURE"Site culturel LE MAROC "GRANDEUR NATURE"Site culturel Publié le 08/03/2010 à 05:09 par parapente-akimakh LE MAROC "GRANDEUR NATURE"Site culturel  Une nature toute en contraste En se rapprochant du massif de l’Atlas, les paysages deviennent verts, l’atmosphère plus fraîche. Vous serez surpris de pouvoir y skier en hiver alors que, dans la même journée, vous pourrez vous baigner à Marrakech. Plus au sud, se dresse Ouarzazate, la porte du désert, célèbre pour ses Kasbahs et ses ksour (villages fortifiés). À l’est de la ville, s’étend lavallée du Dadèsqui se termine par les gorges du Dadès et celles du Todra avec leurs vertigineuses parois rocheuses, après avoir traversé lapalmeraie de Skouraet la vallée des roses. Au sud de Ouarzazate, c’est lavallée du Drâaqui serpente jusqu’à M’hamid, dernière ville avant le grand désert. Les grands espaces sauront vous séduire. Pour retrouver calme et sérénité, c’est le lieu idéal avec ses oasis surgissant comme des mirages dans un paysage de rocaille et de montagnes envoûtantes. Leurs verdoyantes végétations tranchent avec le désert voisin. Les superbes dunes d’un sable orangé, comme celles de l’erg Chebbi peuvent atteindre les 150 m de hauteur. Magique pour bivouaquer et ne faire qu’un avec la naturel

Publié le 08/03/2010 à 05:09 par parapente-akimakh
LE MAROC "GRANDEUR NATURE"Site culturel
Une nature toute en contraste En se rapprochant du massif de l’Atlas, les paysages deviennent verts, l’atmosphère plus fraîche. Vous serez surpris de pouvoir y skier en hiver alors que, dans la même journée, vous pourrez vous baigner à Marrakech. Plus au sud, se dresse Ouarzazate, la porte du désert, célèbre pour ses Kasbahs et ses ksour (villages fortifiés). À l’est de la ville, s’étend lavallée du Dadèsqui se termine par les gorges du Dadès et celles du Todra avec leurs vertigineuses parois rocheuses, après avoir traversé lapalmeraie de Skouraet la vallée des roses. Au sud de Ouarzazate, c’est lavallée du Drâaqui serpente jusqu’à M’hamid, dernière ville avant le grand désert. Les grands espaces sauront vous séduire. Pour retrouver calme et sérénité, c’est le lieu idéal avec ses oasis surgissant comme des mirages dans un paysage de rocaille et de montagnes envoûtantes. Leurs verdoyantes végétations tranchent avec le désert voisin. Les superbes dunes d’un sable orangé, comme celles de l’erg Chebbi peuvent atteindre les 150 m de hauteur. Magique pour bivouaquer et ne faire qu’un avec la nature.

La cuisine marocaine

La cuisine marocaine est souvent considérée comme l'une des meilleures du monde. Elle se caractérise par une très grande diversité de plats, couscous, innombrables tagines, pastilla, méchoui pour les plus connus, mais aussi bien d'autres plats souvent connus des seuls Marocains mais tout aussi succulents : le tagine mrouzia, la tangia, le kebab, la harira (la soupe de la rupture du jeûne), la seffa ; il existe aussi beaucoup de recettes régionales et chaque lieu a sa variété de menthe pour préparer le thé. La pâtisserie marocaine est aussi très variée et très raffinée.

Makrout



Ingrédients
La pâte :
- 125 g de semoule épaisse
- 125 g de semoule fine
- 1 verre à thé d’eau froide
- 1 verre à thé d’eau de fleurs d’oranger
- 3 cuillère à café de sucre semoule
- une pincée de sel
La farce :
- 200 g de dattes ou 150 g de pâte de dattes
- une pincée de cannelle
- 1 cuillère à soupe d’eau de fleurs d’oranger
- l’huile pour la friture
- 250 g de miel
Préparation
- Mélangez bien les deux semoules dans un récipient, avec le sucre et le sel. Après Ajoutez le beurre fondu et continuez à mélanger.
-Versez sur le mélange le verre d’eau et le verre d’eau de fleurs d’oranger en mélangeant délicatement avec les bouts des doigts.
-La pâte de dattes : enlevez le noyau des dattes et faites-les cuire à la vapeur pendant environ 15 à20 min. laissez refroidir et travaillez la pâte à la main en ajoutant la cannelle, le beurre et l’eau de fleurs d’oranger. Transformez-la en longs bâtonnets d’un cm d’épaisseur. Formez des bâtons avec la pâte de semoule et faites une longue fente au milieu puis placez un bâtonnet de dattes tout au long de la fente et soudez-la.
-Découpez le bâton farci, de dattes, en petits losanges égaux (makrouts) et placez-les sur un plat.-Faites frire les makrouts dans une poêle. Dès qu’ils prennent la couleur dorée, retirez-les et faites égoutter puis les plonger immédiatement dans du miel chauffé et aromatisé d’eau de fleurs d’oranger. Servez froid.

Beignets



Ingrédients
- 500 g de farine
- 1 cuillère à soupe de sucre semoule
- ½ cuillère à café de sel
- 1 sachet de sucre vanille
- 1 œuf
- 1 et ½ cuillère à café de levure boulangère
- 1 grand verre d’eau
- l’huile pour friture
Décoration
- du sucre glace, ou du sucre semoule.
Préparation
- Disposez dans un récipient la farine en fontaine, puis ajoutez le sucre, le sel, le sucre vanille, l’œuf et la levure boulangère diluée dans l’eau tiède.
Mélangez bien la préparation en ajoutant de l’eau tiède jusqu’à obtention d’une pâte homogène. Fraisez énergiquement jusqu’à ce que la pâte ne colle plus.
- Abaissez la pâte sur une épaisseur d’environ 6 mm et découpez des ronds avec un verre de thé. Avec un emporte pièce plus petit, évidez chaque rond pour obtenir des anneaux.
- Disposez les beignets dans une plaque, couvrez-les et laissez lever jusqu’à ce qu’ils aient doublé de volume.
- Faites-les frire dans l’huile brûlante, les dorer des deux côtés puis égouttez et saupoudrer avec du sucre.

Harchas



Ingrédients
-250 g de semoule fine
- ½ cuillère à café de sel
- 2 cuillères à soupe de sucre semoule
- 1 sachet de levure chimique
- 1 sachet de sucre vanille
- 150 g de beurre
- 1 verre à thé de lait
Préparation
-Dans un récipient, mélangez la semoule, le sel, le sucre, la levure chimique et le sucre vanille.
- Faites fondre le beurre et ajoutez-le sur le mélange puis incorporez le tout jusqu’à obtention d’une texture sablée.
- Versez le lait sur le mélange et il suffit de remuer le récipient, puis laissez reposer quelques minutes.
- Chauffez à feu doux la poêle, saupoudrez-la de semoule et disposez deux moules ronds. A l’intérieur du moule, posez une boule de pâte en saupoudrant la face de semoule et aplatissez pour que la pâte prenne la forme du moule. Faites-la cuire des deux côtés.
Servez accompagné de mélange de miel et de beurre fondu.

Babouches aux cacahuètes



Ingrédients
La pâte :
- 1 pot de crème fraîche de 200g
- une pincée de sel
- 250 g de farine
La farce :
- 500 g de cacahuètes
- 100 g de sucre glace
Préparation
- La pâte : mettez dans un récipient la crème fraîche, le sel puis ajoutez la farine petit à petit en mélangeant afin d’obtenir une pâte lisse et sans grumeaux. Laissez reposer au frigo pendant environ 1 heure.
- La farce de cacahuètes : torréfiez les cacahuètes, quelques minutes, laissez refroidir et mixez-les avec le sucre jusqu’à les réduire en pâte malléable. Divisez en boules et roulez-les sous forme de longs cordons d’environ 5 cm d’épaisseur.
- Sortez la pâte de farine du frigo divisez-la en morceaux puis étalez-les finement, un à un, à l’aide d’un rouleau. Disposez le cordon sur la pâte étalée puis roulez-le jusqu’à ce qu’il soit couvert entièrement de pâte. A l’aide d’un couteau, coupez le cordon enveloppé du reste de la pâte.
- Coupez les cordons en morceaux de 0.5 cm d’épaisseur. Disposez-les sur une plaque de four huilée et faites cuire dans un four préchauffé à une température moyenne pendant 15 min.

Macarons

Ingrédients
- 650 g d’amandes
- 300 g de sucre glace
- 3 œufs
- 1/2 cuillère à soupe de levure chimique
Décoration :
- Un peu d’amandes
Préparation
- Battez 3 blancs d’œuf jusqu’à ce qu’ils doublent de volume. Réservez les jaunes d’œufs pour la pâte.
-
- Mixez les amandes après les avoir laver et sécher. Ajouter ensuite les trois jaunes que vous avez réservés, le sucre glace, la levure et bien mélangez. Versez le blanc d’œuf en neige en mélangeant délicatement avec une spatule de bas en haut jusqu’à ce que vous obteniez une pâte lisse.
- Confectionnez des boulettes avec la pâte et disposez-les sur une plaque huilée, ou chemisée avec du papier sulfurisé. Décorez avec les amandes et mettez dans un four préchauffé à 175° pendant environ 20 à 25 minutes.
A la sortie, les macarons sont mous mais durcissent après quelques heures. En les conservant dans une enceinte réfrigérée, les macarons deviennent malléables.





La Cuisine de culinaires marocaines



Les traditions culinaires marocaines constituent un patrimoine culturel riche et varié, ce qui révèle un plaisir sensoriel et gustatif, et c’est aussi ce qui en fait une cuisine festive. Les recettes du terroir alléchantes, qui se faisaient avec des produits bio, donnent aujourd’hui de la valeur à la gastronomie et appellent à la mise en vigueur de ces cultures culinaires ancestrales, seul témoin d’un passé de l’alimentation riche. Déguster ces plats du terroir suscite de l’intérêt sensoriel de ceux et celles qui les ont savourés avec un esprit savant.
C’est pourquoi, dans nos instituts, les métiers associés doivent profiter du dynamisme des communautés apprenantes et des jeux et simulations pour se mettre en situation, rien de bien nouveau. Il est vrai que l’authentique convivialité d’un repas partagé ou l’accueil et l’organisation pratique des tâches du métier de restaurant, par exemple, reposent sur le contact humain véritable ce qui peut en motiver des réflexions profondes.
Il existe aussi les nourritures de l’esprit qui évitent les risques d’indigestion... Là, la récolte s’avère riche et variée, encore faut-il apprendre à cueillir les fruits mûrs, exempts de pesticides, forts en vitamines et qui aideront à grandir.
Dans le flot d’information et de recettes copiées et recopiée, l’attention ne se porte plus sur les denrées rares, authentiques et inimitables. L’économie du savoir adopte d’autres circuits et la valeur se déplace hors des menus réchauffés. La mise en marché des formations s’en trouve chamboulée et l’école accélère pour suivre la demande grandissante des entreprises de restauration de collectivité. Chose qui fait baisser la fréquentation des maisons de grande gastronomie. C’est bien là l’intérêt de s’inspirer du passé riche pour sauver cette culture pour satisfaire la curiosité des fins gourmets.
L’idée se dégage qu’apprendre et enseigner à se mouvoir couramment et avec grâce entre modernité et traditions, dans un monde d’acculturation. La conservation d’une gastronomie, dans un esprit réel, au sens propre comme au figuré devient la saveur recherchée, d’où la compétence indispensable est l’initiation des jeunes aux valeurs des cultures ancestrales, ceux-là doivent être préparés d’aujourd’hui pour savoir conserver leurs cultures dans la vie de demain.
La aussi, nous allons même jusqu’à proposer des restaurants musées, relatant la culture culinaires des grandes régions. Ceci aura le caractère de mettre en valeur les acquis culturels dont recèlent ces régions, et en l’occurrence déclencher un débat autour de cette civilisation.

Sarah Jessica Parker


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Sarah Jessica Parker était plutôt surprise en arrivant au Maroc pour tourner la suite du film Sex And The City, car personne ne l'a reconnue.
Le premier centre culturel marocain à l’étranger a été inauguré, tout le week end, à Bruxelles en grandes pompes. L’ancien théâtre de la Gaité, qui l’accueille, en plein centre de la capitale belge, est superbe, mais il est encore vide. Charge à l'association Daarkom de faire vivre l'endroit.
L'ancien théâtre de la Gaité accueille Daarkom
L’inauguration du premier centre culturel marocain à l’étranger s’est faite, vendredi 23 septembre et s’est poursuivie tout le week end, en plein centre de Bruxelles, au 18 rue du Fossé aux loups, dans l’ancien théâtre de la Gaité. Nommé Daarkom, « Venez là » en flamand et « Votre maison » en arabe, l’endroit est présenté comme la Maison des Cultures maroco-flamandes.
Après environ 4 ans de préparation, elle est un aboutissement, un soulagement manifeste pour les différents acteurs du projet : le ministère de la communauté des MRE, l’ambassade du Maroc en Belgique, le gouvernement flamand et l’association éponyme Darkoom, présidée par Laarbi Khetouta. « Je mesure, plus que jamais, à quel point l’ouverture de ce bâtiment était importante pour tout le monde », souligne Roos Pauwels, directrice de Daarkom.
« La culture a été oubliée dans les politiques publiques concernant l’immigration, alors qu’il y a beaucoup de besoins », reconnait Mohamed Ameur, le ministre de la Communauté des MRE. Pour preuve, plusieurs centaines de personnes sont venues visiter les lieux pendant le week end : un premier et un deuxième étage mis en perspectives par l’architecte Karim Ossmani dans un décor arabe épuré.
Pourtant, un œil neuf ne voit qu’une chose : le bâtiment est vide. Des chaises et quelques fauteuils constituent l’ensemble du mobilier. L’association Daarkom, chargée de la gestion de l’endroit, a toutefois réussi à présenter, samedi et dimanche, un programme culturel surprenant : elle a juxtaposé les représentations d’artistes flamands et marocains. Samedi soir, notamment, les chanteurs marocains Barry, Nabyla Maan et Hamid Bouchnak ont rencontré sur scène les chanteurs flamands Frank Vander Linden et Klaas Delrue.
L’inauguration achevée, Daarkom va vraisemblablement refermer temporairement ses portes pour que puissent être effectués les derniers travaux de finitions.

Alice Martinez : «Pour moi, l’amour du jazz est une histoire de famille»


Alice Martinez Âgée de 23 ans, la chanteuse espagnole Alice Martinez qui vit en France a été la plus jeune participante au 12ème festival Tanjazz ayant pris fin dimanche 25 septembre. Elle parle à ALM de son parcours et de ses projets artistiques.


ALM : Que représente pour vous votre participation au festival Tanjazz 2011 ?
Alice Martinez : Je suis ravie de participer à côté des têtes d’affiche à ce prestigieux festival. Ma participation à cette édition me permet aussi de revenir me produire en Afrique que j’aime beaucoup. J’ai donné, au mois de mars dernier, et pendant une quinzaine de jours, une série de concerts réussis à Dakar.

Qu’est-ce qui vous distingue des autres jeunes chanteurs de jazz ?
J’écris moi-même mes chansons en français. Les thèmes de mes textes traitent des conditions de la femme, de la question du métissage, de la mafia… Je parle aussi dans mes chansons de la vie que je mène à Marseille. Je suis actuellement en train de monter un quint. J’écris pour cela de nouveaux textes de chansons en français en reprenant les standards des années 60. Je me prépare à enregistrer, le mois prochain, mon nouveau disque «French project».

Comment avez-vous découvert votre passion pour le jazz? Et pourquoi n’avez-vous pas pensé à vous installer aux Etats-Unis pour bien avancer dans votre carrière ?
Pour moi, l’amour du jazz est une histoire de famille. J’ai baigné pendant mon enfance dans la musique. Car mon père Jean Pierre Martinez est jazzman. Il m’accompagne comme guitariste pendant mes concerts. J’estime que la France offre de grandes opportunités pour les chanteurs de jazz de se produire en public, essentiellement pendant la période estivale. Car elle connaît en été un nombre important d’événements. Je cite comme exemple Paris, qui est réputée par sa grande scène où défilent au cours de son festival plusieurs chanteurs de jazz. De même, le sud de la France abrite en
été de grands événements de jazz, en particulier dans les villes de Nice, Toulouse et Marseille.

Quels sont les chanteurs de jazz qui vous ont le plus influencé ?
J’aime toujours écouter des extraits des répertoires de grands compositeurs américains. Parmi mes chanteurs préférés figurent les deux divas américaines Dinah Washington et Anita O’Day. Cette dernière a beaucoup joué et a rencontré un grand succès dans les années 60. Mais malheureusement cette chanteuse blanche n’est pas très connue du public. Et parmi les chanteurs actuels, j’aime écouter l’artiste italienne Roberta Gambarini.

Comment voyez-vous l’avenir du jazz féminin?
Plusieurs chanteuses ont réussi à faire une belle carrière. Elles sont parmi les têtes d’affiche de grandes manifestations artistiques. J’estime que l’histoire du jazz féminin demeure liée au chant, bien que des musiciennes aient fait preuve d’un grand talent en tant qu’instrumentistes comme c’est le cas de la saxophoniste française Géraldine Laurent.
Hakim Noury, Jennifer Aniston et Jim Carrey à l’affiche


Hakim Noury, Jennifer Aniston et Jim Carrey à l’affiche Entre humour, animation et aventure, les cinéphiles seront servis avec une sélection de films projetés lors de ce mois d’octobre dans les salles obscures.


Entre humour, animation et aventure, les cinéphiles seront servis avec une sélection de films projetés lors de ce mois d’octobre dans les salles obscures. À l’affiche, «Le bout du monde», «Dream House», «Comment tuer son boss», et «Mr. Popper et ses pingouins», «Rio» ou «True legend». Le film marocain «Le bout du monde» sera projeté à partir de ce mercredi 12 octobre en salles. Réalisé par Hakim Noury et interprété par Hanane Ibrahimi, Younes Migri et Hakim Noury, il raconte un quinquagénaire qui vit mal sa vie conjugale, délaissé par son fils et par sa femme qui le quitte, il va tomber amoureux d’une jeune fille qui a l’âge de son fils. Un amour impossible mais pas à cause de la différence d’âge. Les cinéphiles auront l’occasion de découvrir durant ce mois le film «Dream House», réalisé par Jim Sheridan. Il raconte l’histoire d’un éditeur nommé Will Atenton qui quitte son emploi à New York pour déménager avec sa femme et ses enfants dans une ville pittoresque de Nouvelle Angleterre. En s’installant, ils découvrent que leur maison de rêve a été le théâtre du meurtre d’une mère et ses deux enfants. Toute la ville pense que l’auteur n’est autre que le père. Le film comédien «Comment tuer son boss» sera également présent dans les salles de cinéma. Réalisé par Seth Gordon et interprété par Jennifer Aniston, Jason Bateman et Colin Farrell, il relate l’histoire de trois copains qui ont choisi de démissionner de leurs emplois. Les trois amis échafaudent, avec l’aide de conseils douteux d’un ancien détenu, un plan quelque peu alambiqué, mais infaillible, pour se débarrasser de leurs employeurs respectifs définitivement. Egalement à l’affiche des salles obscures, un autre film comédien intitulé «Mr. Popper et ses pingouins» de son réalisateur Mark Waters. Ce dernier parle de l’histoire de l’enfant Tommy Popper qui attendait impatiemment les occasions de parler par radio à son père, un explorateur toujours parti aux quatre coins du monde. Un jour, il reçoit l’ultime cadeau de son père décédé, un pingouin vivant. Sa vie bascule. Mais grâce à ce pingouin, M. Popper va découvrir que le bonheur peut aussi faire boule de neige. Les cinéphiles auront l’occasion de voir le film «Rio» de Carlos Saldanha. «Rio» est un film d’animation et d’aventure, il raconte l’histoire d’un perroquet bleu d’une espèce très rare qui quitte sa petite ville sous la neige et le confort de sa cage pour s’aventurer au cœur des merveilles exotiques de Rio de Janeiro. Sachant qu’il n’a jamais appris à voler, l’aventure grandiose qui l’attend au Brésil va lui faire perdre quelques plumes.
  
Culture Marrakech
Chaque fois qu'un voyageur arrive dans un pays. il rêve d'y découvrir des énigmes, sinon des secrets, qui l'accompagneraient durant toute sa vie.
Au Maroc, le premier secret est à découvert. d'où qu'il vienne, et par n'importe qu'elle route, ce voyageur sera accueilli par la beauté de la lumière, parfois fulgurante qui fait vibrer paysages et sites.
Cette qualité de la lumière, intense et profonde, produit des images, elle met en scène tout un pays dans sa diversité et sa variété; elle transparaît sur le visage, le geste, la démarche même. La lumière habite l'homme comme elle lui sert de patio solaire, de demeure portative. Ainsi ce pays se présente de lui-même.
Il vous initie à la nature, aux particularités d'un pays et à ses hommes.
Il vous introduit aux commencements naturels d'une civilisation.
Une civilisation qui a son identité propre, une remarquable continuité et durée dans ses références de base grâce à son unité organique, qui rassemble la diversité régionale et culturelle qui est un trait majeur de civilisation. "

Cette métaphore, meilleure que toute autre description, résume la vie culturelle et intellectuelle au Maroc , profondément attaché aux valeurs de la civilisation arabo- musulmane et berbère. En effet, le Maroc est composé d'arabes et de nombreuses tribus berbères qui représentent plus du tiers de la population actuelle

Ville impériale et emblème du Maroc (elle lui a donné son nom) à l'étranger, Marrakech est une cité médiévale qui compte plus de 700 000 habitants et reste, depuis toujours, la capitale touristique. Marrakech (troisième ville du royaume) se situe à 242 km de Casablanca, 334 km de Rabat et à 500 km de Fès. Marrakech est appelée la ville rouge en raison des couleurs terres de tous les bâtiments et maisons.

CHANGE AU MAROC

1 Euro = 10 dirhams environ. Il existe au Maroc des billets de 20 à 200 dirhams et pièces de 0,5 à 10 dirhams.

LANGUE OFFICIELLE AU MAROC

La langue officielle au Maroc est l'arabe, mais la plupart des gens parlent français ou ont au moins quelques notions.

LES TAXIS À Marrakech

Si vous ne voulez pas utiliser les transports en commun (très peu coûteux et assez bien desservis), prenez les taxis, mais exigez le compteur que certains oublient même si cette pratique est de moins en moins courante. Les prix sont très faibles (par rapport à la France par exemple). Les Petits Taxis ne peuvent quitter Marrakech. La nuit tombée le prix est légalement augmenté de 50% mais souvent il faut négocier la course, surtout aux sorties des discothèques. Pour vos plus longs déplacements, hors de Marrakech, vous devrez emprunter les Grands Taxis (prix à négocier).

LES GUIDES À Marrakech

Si vous voulez visiter Marrakech ou ses environs, y a les vrais guides (avec leurs badges) et les faux guides qui vous abordent sous le couvert d'une discussion banale (à éviter car la police les pourchasse). Compter 200 dirhams la journée.

FUSEAUX HORAIRES AU MAROC

2 heures de décalage en été. S'il est 14 heures au Maroc, il est 16 heures en France. 1 heure de décalage en hiver. S'il est 14 heures au Maroc, il est 15 heures en France.

L'EAU AU MAROC

Même si l'eau est potable, nous vous conseillons les bouteilles d'eau minérale en vente partout au Maroc (Sidi Ali, Sidi Harazem, Danone, Ciel, etc...)

LA SANTÉ À Marrakech

Dans les nombreuses pharmacies de Marrakech, on trouve à peu près tous les médicaments habituels. Les hôpitaux privés sont d'un bon confort et les médecins généralistes très professionnels. Donc pas de soucis de ce côté-là. Méfiez vous des insolations. Côté nourriture et spécialités marocaines, il n'y a pas de risques.

LES ACHATS AU MAROC

Tous les prix sont discutables (hormis dans certaines boutiques signalées). Sachez négocier, commercer, apprécier, prendre votre temps et rester calme. Méfiez-vous des « antiquités » très chères et éviter les copies (Lacoste, Rolex, etc...) qui risquent de vous causer des soucis à l'aéroport français.

LES POURBOIRES AU MAROC

Ils sont à votre bon vouloir. Sachez que les gens restent tout de même pauvres et que votre générosité sera très appréciée des marocains (gardiens, serveurs, femmes de ménage, vendeurs, personnels divers). En ce qui concerne le parcage des voitures, laissez 5 dirhams le jour et 10 dirhams la nuit, vous serez un prince.

LA CONDUITE À Marrakech

Attention, la conduite est très spéciale dans Marrakech. Entre les bus, les voitures.

Monuments de Marrakech La koutoubia
Construite par les Almohades à la fin du XII° siècle, La Koutoubia est considérée comme l’un des plus beaux monuments du Maroc....

Palai Badii
Le Palais El Badi a été commandé par le Saadien Ahmed el Mansour Ad-dahbi en commémoration de sa gloire l'an 986 de l'Hégire (1578) sur l'armée portugaise, victoire célèbre dans le monde occidental sous le nom de la Bataille des Trois Rois...

Palais Bahia
Le « palais resplendissant » Edifié à la fin du XIXème siècle par Si Moussa, grand vizir du sultan Sidi Mohamed Ben Abderrahmane dans un quartier connu aujourd’hui sous le nom de « Riad Zitoun Jdid »...

La place Djamaa El-Fna
Les deux voisines la Koutoubia et la place Jemâa el Fna sont la fierté de la ville de Marrakech. Se sont les deux lieux les plus visités de Marrakech, en fait, aucun touriste ne peut quitter Marrakech sans visiter ces deux lieux historiques...


Les tombeaux saadiens
Les tombeaux saâdiens ont été découvert en 1917 par le service des Beaux-Arts et des Monuments Historiques, à qui l’on doit leur restauration et l’aménagement d’un accès aux deux bâtiments...


La medrasa ben youssef
La medersa ben Youssef «Ecole Ben Youssef » est l'un des monuments historiques les plus importants à Marrakech...


Fontaine Mouassine
Cette fontaine publique est la plus grande des toutes les fontaines de Marrakech.Elle fait partie du complexe"Mouassine"qui comprend une mosquée, une bibliothèque...


Les Portes(Bab Doukkala, Bab Aghmat)
Marrakech est entourée de remparts en pisé . Cette muraille mesure cinq mètres de haut et deux mètres d'épaisseur. Elle s’étend sur une longueur d'environ 12 km. Elle fût construite par l'Almoravide Ali Ben Youssef en 1126-1127 .
Une partie de l’enceinte est encore bien conservée, elle fût cependant élargie au moment des agrandissements successifs de la médina, notamment à l'époque almohade. Cette immense enceinte est percée par dix portes parmi lesquelles il faut signaler

Bab Doukkala
Imposant ouvrage composé de deux bastions en saillie de part et d'autre, d'une porte livrant passage à un corridor. Cette porte d'origine almoravide, doit son nom au territoire homonyme, habité par des populations almohades.

Bab Aghmat
Porte de la ville s’ouvrant dans l’un des bastions qui la défendaient. Ce plan assez curieux, doit résulter d’un remaniement de la porte primitive d’époque almoravide

Ce que vous photographierez avec nous


Amoureux du Maroc et de la photo, nous avons construit nos circuits photos pour pallier ces problèmes, et vous permettre de ramener les meilleures images de votre séjour.
Parcourant depuis plusieurs années le Maroc avec nos appareils et nos trépieds, nous avons organisé ces circuits en fonction des contraintes de temps, avec parfois des départs avant l'aube, et de longues pauses dans la journée, pour vous permettre d'être au bon endroit, au bon moment (et du bon côté du canyon).
Ces trajets couvrent généralement moins de distance qu'un circuit classique, car des poses photos longues sont prévues.
Djebel Zireg
Que le voyage se fasse dans le Sud, ou dans le reste du Maroc, une journée est prévue dans un des monuments du patrimoine, comme par exemple la superbe citerne portugaise à El Jadida, ou la kasbah de Taourirt à Ouarzazate.
De même, une journée de prise de vue studio, avec mannequins et maquilleuse, dans un riad ou une maison traditionnelle. Nous mettons à votre disposition le matériel de studio (trois flashes, une boite à lumière, un snoot et une série de filtres), et notre accompagnateur photographe peut aussi vous aider pour l'installation des lumières, et la direction des poses.
Nos accompagnateurs vous faciliteront si besoin est la prise de photo des Marocains. Il suffit souvent de pouvoir échanger quelques mots en berbère, et le farouche refus se transforme en un grand sourire, avec invitation à prendre le thé ensuite.
Reine des RosesZaraAbderhamaneFemme à Essouira

Vous préférez la nature morte ?

Tranquillement installé dans un riad, vous pouvez à loisir disposer les objets d'artisanat local mis à votre disposition, et peaufiner vos lumières. Ou bien nous suivre dans les traverses éloignées des souks, là où ne vont pas les touristes, et rencontrer les artisans dans leurs ateliers.
Pendant tout votre séjour, vous serez accompagnés par un photographe professionnel, et si vous êtes équipés en numérique, vous pourrez visualiser vos photos le soir.
Et puis si vous souhaitez venir avec un conjoint qui ne pratique pas la photo, nous pouvons organiser pour lui d'autres activités, visites, randonnées, pendant que vous ferez vos photos. Vous vous retrouverez le soir, avec deux expériences complémentaires du Maroc.
Nos circuits sont organisés sur trois thématiques différentes : photo de paysage, photo généraliste, et court week-end photographique. Ils sont définis précisément en accord avec vous, sur la base d'un programme standard, nous faisons les modifications que vous pouvez souhaitez, en fonction de vos dates, des moussems, et de vos souhaits.
Les délais administratifs sont assez longs au Maroc, nous devons pouvoir les confirmer un mois au plus tard avant la date de départ.
Sélectionnez dans nos circuits un trajet qui vous intéresse, nous l'adapterons ensemble pour en faire un voyage photo inoubliable. Plus généraliste que la semaine de photo de paysage au Maroc, ce circuit comprend plus de photos "studio" (mannequins et nature morte).

Quoi voir, que faire, que visiter au Maroc ?

Premier voyage, deuxième voyage, un week-end, une semaine, plus encore... envie de farniente, envie d'aventure ou de désert, de luxe ou de culture ? Où aller ? Ici, vous trouverez tous nos conseils, les endroits à ne pas rater et les coins plus secrets, moins courus, qui pourront justement vous faire découvrir le Maroc caché, traditionnel, qu'on a parfois du mal à retrouver à Marrakech ou Agadir.
La réponse varie en fonction de beaucoup de choses, et tout d'abord de la période de l'année. Visiter le désert en plein été est difficile (mêmes les marocains tentent de l'éviter, et ceux qui vivent là bas se terrent à l'ombre pendant la journée), mais même dans le sud, il y a des choses à faire, dès que l'on va en montagne, la température est agréable, que ce soit dans les gorges du Todgha ou du Dadès, ou plus haut, dans le Moyen-Atlas, vers Ifrane.
A l'inverse, l'hiver peut être froid, ou humide à Casablanca, et les montagnes marocaines voient souvent la neige. Ouarzazate ou Oujda sont froids, et même dans le Dadès, malgre un superbe soleil, les nuits sont fraiches. C'est la bonne saison pour un trekking dans le désert, le printemps sera celle pour un trekking en montagne.
Certains endroits sont accessibles uniquement par la piste, donc en 4x4. Piste ou route, les distances se parcourent plus lentement, il faut, en dehors des autoroutes, compter une moyenne de 70 kms/heure sur la route, 20 à 30 sur la piste. Prévoyez donc des circuits raisonnables en distance, pour avoir le temps de profiter de vos visites.

Nos endroits préférés

Au détour d'une vallée, à quelques kilomètres d'une route, entre deux étapes "obligatoires" pour les grands tour operateurs, il valent le temps d'une découverte...
Schistes et sables 4

Le djebel Zireg, une montagne ensablée

Tout au sud du Maroc, presque à la frontière avec l'Algérie, le djebel Zireg est une immense montagne de schiste noir, impressionnante. Elle est presque entièrement recouverte de sable rouge. Quand on la voit, au loin, on n'imagine pas sa taille. Il n'y a rien, pas de buisson, pas de point de repère. Alors on pratique la méthode de "la veste rouge" (selon Yann Arthus-Bertrand, il faut toujours avoir un assistant avec une veste rouge, pour le déposer sur le lieu d'une photo et donner une idée de la dimension). En l'occurence, Bilal et sa djellabah bleue. Et puis cela ne marche pas... parce que dans une photo qui donne une vue du djebel... l'homme est tellement petit qu'il est invisible !
Oasis naturelle de Serdrar

Tazzarine et la hamada du Draa

Tazzarine, notre village, en bordure du désert, entre les dernières palmeraies et les regs arides d'un désert abrupt et sévère. Mais au centre de la medina, derrière les murailles de pisé, se cachent des jardins éclatants, bougainvillés, hibiscus, orangers, dattiers, les champs de henné... et dans la hamada, des oasis naturelles parsèment le désert de surprenants ilôts verts. A quelques heures de marche de Serdrar ou Timganine, du barrage Aït Atmane, dans une région où les fossiles se ramassent à la pelle et où les étoiles filantes animent le ciel, c'est l'endroit idéal pour découvrir la vie du désert, avec les derniers nomades Aït Atta.
Goulmima, l'oasis aux étangs

Goulmima, l'oasis aux étangs

Le ksar de Goulmima porte bien son nom. Ancré dans une large anse du Ghéris, c'est une des plus belles palmeraies du Sud. Son nom est une arabisation du berbère Iguelmimene, qui veut dire "les lacs", et l'eau abondante fait de la promenade dans les jardins et les oliveraies un vrai plaisir. Goulmima est aussi le siège d'une association berbère, qui cherche à préserver son patrimoine, et à restaurer un ksar "Ighrem n'Igoulmimen", "la forteresse des lacs". Un peu à l'écart des routes touristiques classiques du sud, c'est une ville qui vaut le détour.
La vallée du Neffis

Tinmel, la mosquée orgueilleuse

A quelques kilomètres de Marrakech, dans la vallée de la N'fis, en territoire Gondafa, la mosquée de Tinmel se dresse sur un piton, encadrée de deux kasbahs défensives. Ce fut le nid d'aigle du Mâhdi, dont l'héritier devint sultan du Maroc. La mosquée a été restaurée avec l'aide de l'Unesco, et c'est une merveille d'architecture musulmane dépouillée. Elle rappelle la belle austérité des églises romanes, avec les mêmes types de décors floraux simples, et une forêt d'arcs qui constituaient la salle de prière, et qui sont aujourd'hui à ciel ouvert. En route vers le Tizi n'Test ou Taroudant, elle se visite facilement.
La porte de la maison blanche

Casablanca la secrète

Il y a autre chose à voir à Casablanca que la mosquée Hassan II. La capitale économique a peu de choses à offrir à première vue, pas de palais anciens comme Fès, pas de jardins comme Marrakech, une vie moderne trépidante et polluée. C'est une erreur. La ville blanche recèle un patrimoine architectural Art Nouveau assez remarquable, qui commence enfin à être pris en compte et restauré. Certains bâtiments emblématiques ont été ravalés, remis en valeur. Une visite de Casablanca vous permettra de les admirer.

Partez à la découverte du Maroc

Et bien sûr les immanquables, les cités impériales, les oasis du Sud et les gorges encaissées des djebel, les ports sur l'atlantique...
Dans ces pages, vous trouverez des images, des cartes, des infos pratiques, et des idées pour partir à la découverte du Maroc, celui que nous aimons, et que nous voudrions partager avec vous.

Le Maroc est un pays berbère


Ait Ben Haddou près de Ouarzazate

Ksar berbère

Qu’est-ce que le pays berbère aujourd’hui au Maroc ?
On pourrait presque dire que le Maroc entier est un pays berbère, puisque 60% à 80% de ses habitants sont d’origine berbère. Si on regarde les locuteurs, cela se restreint à quelques poches, dans le Rif et le Sud, et à moins de 25 pour cent de la population. Après la Reconquista et l’exil des Arabes hors d’Espagne, la culture berbère et la culture arabe se sont étroitement mélangées, pour produire la culture marocaine. Disons qu’aujourd’hui une bonne moitié des Marocains se considèrent comme des Berbères.
Si il peut y avoir dans certaines régions le sentiment que les Berbères sont moins bien traités que les Arabes, et même des tensions, celles-ci n’ont jamais atteint les niveaux que connaît par exemple l’Algérie, avec la Kabylie, C’est sans doute parce que les Berbères marocains n’ont jamais été aussi mal traités chez eux que les Kabyles l’ont été.
Certes, il a été longtemps interdit de donner aux enfants des prénoms berbères.
femme berbère de la région du Sous

Femme berbère du Sous

Si la circulaire qui limitait les prénoms possibles a été abrogée, certaines administrations l'appliquent toujours, et il n'est pas facile, en fonction de l'endroit où on habite, de donner un prénom berbère, mais c'est maintenant faisable.
Certes, la langue berbère n’avait pas droit de cité, langue de transmission orale uniquement, qui jusqu’à très récemment n’était pas enseignée dans les écoles. Et l’enfant berbère devait, en plus de sa langue maternelle, apprendre une nouvelle langue dès qu’il entrait à l’école, puis très rapidement le français, deuxième langue officielle, et enfin l’anglais… Et finalement, beaucoup de langues parlées, mais pas de langue maîtrisée. La langue, élément essentiel de cette culture, qui a réussi à survivre malgré son oralité. Mais l'enseignement du berbère est devenu une matière obligatoire à l'école, des émissions de télé, des informations en berbère sont diffusées.
A l'exception du premier sultan, le Maroc a toujours été gouverné par des dynasties berbères. La richesse culturelle du pays vient de ce mélange intime de deux traditions. La culture berbère se distingue par son artisanat, ses motifs géométriques et abstraits, ses danses, sa poésie, les habits, et des coutumes différentes, souvent nées de la dure vie des nomades, au désert. Le pays Berbère est pour nous le plus beau. Dans nos pages, nous vous proposons d'en découvrir plus sur certaines destinations, certaines fêtes, certaines coutumes.

Où sont les berbères au Maroc ?

Il est difficile de savoir quand les berbères sont arrivés au Maghreb. Ils y étaient en tout cas présents dans la plus haute Antiquité, dans tout le pays. Juba II, qui fut roi de Maurétanie Tingitane (Afrique de l’Ouest) sous les romains, était un roi Berbère. Leur histoire se mêle étroitement à celle du Maroc, dont toutes les dynasties, à l'exception des Idrissides, sont originaires du pays berbère..
Aujourd'hui ils sont essentiellement au nord, dans les montagnes du Rif, autour de Safi, et dans tout le Sud, à partir du Moyen-Atlas. On peut dire que le pays berbère recouvre ce qui était autrefois le Bilad-al-Siba, pays de dissidence, par opposition au Bilad-al-Maghzen, pays soumis au pouvoir central. Et cette histoire de rébellion permanente se retrouve dans l’architecture, douars et kasbahs fortifiés, agadirs (greniers communaux) massifs et imposants, tours de garde disséminées le long des trajets des caravanes dans toute la vallée du Draa.

Les berbères du Nord : les riffains

La situation des Berbères du Rif était particulière.
Ancienne colonie espagnole, le Rif avait eu des tendances séparatistes sous Hassan II, violemment réprimée. De plus, terrain de culture du chanvre, c’est aujourd’hui une enclave, où la culture et la vente du cannabis sont tolérés, faute d’arriver à installer des cultures plus rentables, mais qui fut très longtemps délaissée par le pouvoir central. La situation change peu à peu, et après le tremblement de terre d’El Hoceima, le roi Mohammed VI a visité la région, qu’il cherche à développer et désenclaver.

Chleus et amazigh, au centre et au sud

Les autres populations berbères se retrouvent plus au Sud, autour de Safi (Chleuhs), dans le Moyen et le Haut-Atlas (Amazigh). L’Oasis de Mezgarne est en plein pays berbère, situé dans le territoire de la tribu Aït Atta, connue pour sa valeur guerrière (les Aït-Atta furent la dernière tribu pacifiée, en 1934, lors de la bataille de Bougafer, au coeur du djebel Sagho), et les circuits que nous proposons vous permettront aussi de rencontrer des nomades Aït Hadiddou, ou les Aït Mizane de la région d’Imilchil, par exemple.

LES ARTS TRADITIONNELS SONT TOUJOURS VIVANTS

Pendantarts traditionnelles marocaines des siècles, Fès a été le creuset de l'art traditionnel marocain. Nous devons la préservation exceptionnelle des techniques décoratives mauresques à sa Médina, source d'inspiration pour les artistes, ainsi qu'à d'autres villes ayant un riche passé telles que Marrakech et Rabat.
En traversant la Talaâ Kébira, la grande colline de Fès-El Bali, avec son atmosphère pittoresque chargée de l'arôme des épices, du cuir, du cèdre et du thé, on accède au coeur de la ville. C'est le marché des cuirs que l'on atteint en premier, avec quantités de peaux stockées avant teinture. Près d'ici le spectacle des vendeurs de chaussures est frappant, avec leurs babouches bleus gris. Plus loin, la kissaria expose son marché étonnant de broderies et de soies. Les ceintures couvertes de soies dorées et argentées tiennent à la fois de la tradition maure et d'inspiration Levantine. Les broderies de soie bleu nuit, quant à elles, trouvent leurs origines dans l'Asie Mineure et les Balkans.
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LA MOSQUEE HASSAN II Version imprimable Suggérer par mail
frederic mitterand et la mosquee hassan IILa mosquée Hassan II n'est pas seulement un pari technologique, un défi à toutes les échelles connues jusqu'alors, à la résistance des matériaux, à l'équilibre des masses et des volumes. Elle a offert le plus vaste champ de création jamais donné au talent de milliers d'artisans marocains.
Cette décoration artisanale exécutée par des centaines de maâlems donne la réplique aux grandes pages de marbre, crée le contraste, brise toute monotonie, signe de la délicate main humaine la démesure de son projet, car c'est l'artisan, le maâlem, celui qui sait, détient seul le secret des rythmes et des couleurs que lui ont légué ses pairs, celui qui invoque la parole divine avant d'exécuter le premier tracé, c'est lui qui fait de toute Mosquée une oeuvre d'art, un lieu d'enchantement.
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LE MAROC, UNE TRADITION DE TOLERANCE Version imprimable Suggérer par mail
pape au maroc
"Oh, Maroc sombre, reste, bien longtemps encore, muré, impénétrable aux choses nouvelles, tourne bien le dos à l'Europe et mobilise toi dans les choses passées".
Heureusement, l'incantation de Pierre Loti (dans "Au Maroc") ne se réalisa jamais. En fait, tout au long de l'histoire, les portes du Maroc ne se sont jamais fermées.
Constituant un pont entre les deux continents, entre Musulmans et Chrétiens, entre l'Espagne et le reste de l'Afrique du Nord (la largeur du Détroit de Gibraltar ne dépasse pas 15 Km), le Royaume Alaouite est, avec la Turquie, le pays musulman le plus proche géographiquement de l'Occident.
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LE MAROC, UN PAYS MELANGE D'ART ET DE REALITE Version imprimable Suggérer par mail
juan gotisolo et le marocL'attirance qu'exerce le Maroc sur de grands artistes et auteurs occidentaux depuis des dizaines d'années s'explique, à mon avis, par l'art avec lequel ce pays a su allier tradition et modernisme. Ouvert aux étrangers et doté d'une infrastructure économique soutenant une activité en constant développement, le Maroc a également su conserver toute l'intensité et la beauté des contrastes rendus magistralement dans les peintures de Delacroix au début du XIX-ème siècle. De fait, les meilleures oeuvres d'auteurs contemporains reprennent souvent des annotations de Delacroix regroupées dans son "journal de Voyage".
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LA VIE CULTURELLE AU MAROC AUJOURD'HUI Version imprimable Suggérer par mail
Sa Majesté le Roi Hassan II a déclaré un jour: "Le Maroc est un arbre dont les racines sont ancrées en Afrique mais dont les branches s'étendent en Europe". Cette métaphore, meilleure que toute autre description, résume la vie culturelle et intellectuelle au Maroc aujourd'hui. Profondément attaché aux valeurs de la civilisation arabo-musulmane, le Royaume du Maroc, plus que tous les pays d'Afrique du Nord et même du monde arabe, a su se mettre en symbiose avec les cultures des pays se situant sur l'autre rive de la Méditerranée.
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L'ARCHITECTURE, UN HERITAGE VIVANT Version imprimable Suggérer par mail
"Ce qui est beau n'est jamais trop cher. Ce qui est splendide n'a pas de prix." Telles furent les paroles du sultan mérinide Abu Inan, lorsqu'il acquitta gracieusement les frais de la monumentale Bou Inaniya, médersa (ou école religieuse musulmane) qu'il construisit dans sa capitale, Fès, au XIV-ème siècle.Aujourd'hui encore, on continue à apprécier la richesse de son décor ainsi que le travail minutieux de recherche architecturale, tant au niveau des dalles de marbre et d'onyx qui pavent la cour qu'à celui des sculptures sur bois qui ornent les salles. En fait, le sultan prodigue voulait qu'elle rivalisât avec la Quarawiyyine, une des plus grandes mosquées et universités d'Afrique du Nord, située, au coeur de la Médina et restaurée par les Almoravides.
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bienvenue au Maroc Version imprimable Suggérer par mail
beau maroc voyages et sejours Le Maroc, officiellement nommé : Royaume du Maroc, compte 40,161,000 habitants, et couvre une supeficie de 900.050 kilomètres carrés. Ce pays du continent nord africain est entouré au nord par la mer Méditerranée, à l’ouest par l’océan Atlantique par la Mauritanie au sud et à l’est par l'Algérie.

Les principales villes incluent Rabat (la capital), Casablanca, Marrakech et Fes. L'Atlas est la chaîne de montagnes qui domine la majeure partie du Maroc et atteint 4.167 mètres à Jebel Toubkal dans le sud-ouest du pays.

Dans le sud marocain, la vaste étendue du Sahara éblouie par son immensité et son charme. Au nord on trouve une plaine côtière fertile, lieu d’habitation de la majeure partie de la population.

L'agriculture et les mines sont les principaux secteurs de l'économie marocaine faisant de celui-ci, le premier producteur et exportateur de phosphate. D’autres minéraux constituent un revenu important à ce pays tels : le fer, le cuivre, l'or, le zinc, le cobalt, le magnésium et le charbon.

L’alimentation et sa production, la fabrication de marchandises diverses, l’artisanat notamment en cuir sont également reconnus comme partie intégrante de l’économie du Maroc.

La moitié de la main-d'œuvre marocaine est agricole. On y cultive des céréales, des agrumes et des légumes. Le tourisme et la pêche contribuent à sa manière au développement de l'économie. La plupart des marocains sont les descendants d’origines Arabes- Berbères et sont musulmans dans leurs croyances religieuses, d’ailleurs, l'Islam est officiellement la religion d’état au Maroc.
Outre l’Islam, on trouve également au Maroc des minorités religieuses chrétiennes et juives. L'arabe est la langue officielle du pays mais on y parle le berbère, l’espagnol et le français ( la langue des affaires et du commerce.)  Ce charmant pays a tout pour plaire, tant pas son cachet exotique, son climat invitant et par sa population généreuse.

Un rôle central en Méditerranée

Napoléon disait : « La géographie dicte la politique d'un pays ». C'est particulièrement vrai du Maroc qui, en arabe, se dit Maghreb, le « couchant», l' «occident». Les historiens musulmans du Moyen Age appelaient le Nord de l'Afrique, au delà de l'Egypte, « Geziret el Maghreb», « l'île du couchant », et, aujourd'hui pour éviter de confondre le Maroc avec cet ensemble on utilise pour désigner ce dernier les expressions « Maghreb arabe » ou « Grand Maghreb ».Par sa position géographique et son enracinement dans l'histoire, le Royaume occupe une place particulière au nord-ouest du continent africain. Protégé par ses montagnes et ses deux façades atlantique et méditerranéenne il a, tout au long de l'histoire, généralement bien conservé son indépendance. Rappelons quelques jalons qui éclairent les relations complexes que le Maroc a toujours entretenues avec les riverains de la Méditerranée. Avant l'avènement de l'islam, au VII siècle, il a su préserver son identité amazigh ou berbère face aux conquérants venus par la mer : Phéniciens, Romains, Byzantins...Arrivés, eux, par les hauts plateaux, les Arabes ont durablement marqué, de sorte qu'au fil du temps un équilibre s'est établi entre les deux communautés. Il convient néanmoins de rappeler que c'est un Berbère islamisé, Tarik Ben Ziyad, qui, en 711, a franchi le détroit de Gibraltar (déformation de Jebel Tarik, la montagne de Tarik) et que les Ahmoravides (1050-1147) et les Almohades (1147-1269), deux grandes dynasties berbères, ont joué un rôle majeur en Espagne et plus particulièrement en Andalousie. Après la chute de Grenade (1492), Portugais et Espagnols ont fait plusieurs incursions en territoire marocain mais leur implantation ne sera pas durable sauf dans les présides de Ceuta (1640) et de Melilla (1497), où Madrid exerce toujours sa souveraineté. En outre, les Marocains sont très fiers de rappeler qu'ils ont opposé une vive résistance aux Ottomans et les ont empêché de conquérir le Royaume. On ne peut ignorer non plus la perception que les Marocains ont d'eux-mêmes : ils se sentent arabo-berbères, africains, musulmans (ils conservent aussi la plus forte communauté juive au sein du monde arabe) tout autant que méditerranéens, et n'oublient pas que leurs ancêtres ont vécu sept siècles en Espagne. Ils savent également que Madrid, Marseille, Paris et me sont plus près de Rabat que Damas, Bagdad et Riyàd. Dès lors, au regard de l'histoire, que pèsent le demi-siècle de protectorat français (1912-1956) et les quelque soixante-quinze ans de présence espagnole dans le Rio de Oro et la Saguiet el Hamra, le Sahara espagnol ?
La longue bataille des frontières héritées de la colonisation
la fois peu et beaucoup. Peu, car les structures traditionnelles demeurent fortement ancrées et que le Souverain jouit toujours de sa double légitimité religieuse et historique (la dynastie alaouite gouverne depuis 1654). Beaucoup, parce que le pays a subi, en quelques années, le choc de la modernisation, d'une part, et que, d'autre part, le trône a dû mener, pour la réunification du territoire, un combat qui n'est pas totalement achevé. En effet, succédant à Moulay Youssef qui régna de 1912 à 1927, Mohamed V (1927-1961) est appelé le « Libérateur » pour avoir permis au pays de recouvrer son indépendance. Il estimait néanmoins que l'empire chérifien avait été tronçonné et qu'il n'avait pas accompli entièrement sa mission. A sa mort, l'Espagne refusait de renoncer aux présides au nord et si, au sud, elle avait rétrocédé Tarfaya (1958) et Ifni (1960), elle occupait toujours le Sahara occidental. Quant à la France, elle s'était certes retirée du Maroc central mais elle se voyait reprocher d'avoir donné l'indépendance à la Mauritanie (1958-1960) et d'avoir, jadis, «arrondi» ses départements d'Algérie au détriment du Royaume. En montant sur le trône, Hassan II a naturellement pour ambition de devenir « l'Unificateur » ou le « Rassembleur des terres et des hommes ». C'est la raison pour laquelle Rabat a émis des réserves lorsque l'Organisation de l'Unité Africaine a recommandé, à sa création, en 1963, le respect de « l'intangibilité des frontières héritées de la colonisation » afin d'éviter à l'Afrique d'être plongée dans une multitude de conflits. Les dirigeants marocains font observer que si le Maroc n'avait eu, au début du siècle, qu'un seul colonisateur, de Tanger au fleuve Sénégal, le problème de la Mauritanie et du Sahara occidental ne se serait pas posé ou n'aurait pas été posé dans les mêmes termes. artant de ces données, le jeu du Maroc en Méditerranée s'est organisé en fonction de plusieurs cercles : celui des voisins immédiats (Algérie, France, Espagne), celui des « frères » maghrébins (Mauritanie, Algérie, Tunisie, Libye), celui des « cousins » du Machrek confrontés à l'Etat d'Israël depuis 1948, celui des partenaires européens, enfin celui des Etats-Unis. Très vite, Hassan II passe maître dans l'art d'utiliser les interférences entre ces différents cercles et dans celui de nouer ou de renverser les alliances selon les intérêts de son pays. Dans tous les cas de figure, à se réserve d'avoir au moins deux fers au feu. Le Maroc et la Tunisie ont eu de grandes dynasties qui, en dépit de périodes de troubles et de révoltes, ont établi un pouvoir central fort. Cela n'a pas été le cas de l'Algérie ; Houari Boumediene qui l'a dirigée de 1965 à sa mort, en 1978, a manifestement voulu prendre une revanche sur 1'Histoire en en faisant l'Etat le plus puissant du Maghreb. Il s'était montré intransigeant sur la question des frontières et avait fait sèchement observer aux voisins qui réclamaient des rectifications, même mineures, que les Algériens avaient « payé le prix du sang » pour les défendre.
Un jeu d'alliances subtil et parfois conflictuel
De son côté, Hassan II, en refusant de reconnaître Nouakchott, adressait des messages à Alger et surtout à Madrid pour rappeler ses revendications concernant le Sahara espagnol - à ses yeux marocain - et les présides. Toutefois, pour éviter de mener de front deux combats, le Souverain, non sans habileté et malgré les pressions de l'opposition, avait laissé entendre que le problème de Ceuta et de Melilla pourrait être réglé quand Madrid aurait trouvé avec Londres une solution concernant sa revendication sur Gibraltar. De la « guerre des sables » (1963) avec l'Algérie, au conflit du Sahara occidental commencé en 1975 et qui n'est pas définitivement clos puisque le référendum d'autodétermination prévu par l'ONU n'a toujours pas eu lieu, le premier souci de Hassan II a été de renforcer le Maroc face à ses voisins, à commencer par l'Algérie. Le second a été de consolider le trône afin de résister aux tentatives de coups d'Etat et, en tout cas, aux pressions exercées, directement ou non, par les régimes militaires - républicains, nationalistes et socialisants - qui s'étaient multipliés dans le monde arabe à la suite du renversement de la monarchie, en Egypte en 1952, par les « officiers libres » de Gamal Abdel Nasser.Pour faire front, le roi prend appui, dans un jeu subtil et parfois conflictuel, sur l'ancienne puissance protectrice. Dans les périodes de mésentente ou de « froid », il se tourne vers les Etats-Unis qui, depuis la Seconde Guerre mondiale, apprécient la position stratégique du Maroc et n'oublient pas les bases militaires dont ils ont un temps disposé. Il a recours aussi aux « soeurs latines », à la fois alliées et rivales de la France, sans oublier la CEE. Dans le même temps, i1 structure les relations privilégiées qu'il a nouées avec ses pairs - émirs, sultans, rois, y compris le chah d'Iran qu'il a accueilli après sa chute, en 1979 - des riches pétro-monarchies du Golfe arabo-persique. Réaliste, conscient des rapports de force au Maghreb et en Méditerranée, le monarque se réconcilie, en janvier 1969, avec Boumediene qu'il reçoit au Maroc. Cette même année, à la suite de l'incendie provoqué à la mosquée AI Aqsa, à Jérusalem, par un fanatique sioniste, le premier « Sommet islamique » se réunit à Rabat, fin septembre (en mai 1970, la rencontre s'institutionnalise sous le nom d'Organisation de la Conférence Islamique OCI - dont le siège est à jeddah) et Hassan II profite de l'occasion pour reconnaître la Mauritanie et son président Mokhtar Ould Daddah. En 1970, il renonce à revendiquer Tindouf et Béchar mais demande en échange à l'Algérie de le soutenir, face à Madrid, dans l'affaire du Sahara occidental. Après quelques hésitations, l'Algérie prendra le parti du Front Polisario . Dans cette épreuve de force le Maroc n'hésitera pas, en 1984, à conclure avec la Libye un « mariage contre nature » en signant le traité d'Union arabo-africaine le colonel Kadhafi le dénoncera, en 1986, à la suite d'une visite de Shimon Pérès, Premier ministre d'Israël, au Maroc.En outre, dans le conflit saharien, le Royaume s'est assuré la neutralité de la Ligue arabe et le soutien de l'OCI, Hassan II ayant été à plusieurs reprises le président en exercice des deux organisations. L’Union du Maghreb Arabe, initiative marocaine, apaise la région. Pour ce qui est du Maghreb, le Maroc a participé à plusieurs initiatives susceptibles de conforter ses choix concernant le libéralisme économique et le multipartisme. Ainsi, en 1964, il a été un des fondateurs du Comité Permanent Consultatif Maghrébin dont le siège était à Tunis. L’objectif du CPCM était de permettre à ses membres (Maroc, Algérie, Tunisie, Libye) de peser d'un plus grand poids face à leur premier partenaire économique, la CEE. Le CPCM, qui fonctionnait au niveau ministériel, s'était fixé trois missions:
- développer les échanges horizontaux par l'harmonisation des politiques douanières ;
- harmoniser les politiques des pays membres dans les domaines de l'industrie, des mines, de l'énergie, des transports, des télécommunications;
- coordonner les positions des différents pays à l'égard de la CEE.
Or, en mai 1975, lors de la dernière réunion du CPCM, auquel le conflit du Sahara occidental a porté un coup fatal, aucun de ces objectifs n'avait été atteint. Il faudra attendre 1988 pour que se réunisse à Zéralda, près d'Alger, le premier sommet maghrébin de l'histoire.
Entre-temps, le roi avait tenu, de façon spectaculaire et inattendue, à rappeler la vocation européenne de son pays : en juillet 1987, il avait adressé une demande officielle d'adhésion à la CEE. Fin juriste, il ne pouvait pas ignorer que la réponse serait négative puisque seuls les Etats européens Pouvaient en devenir membres. Néanmoins, il voulait tout à la fois adresser un signal fort et attirer l'attention sur les réalités et les paradoxes de la Méditerranée occidentale (le Maroc est à 13 km de l'Espagne) et de la Méditerranée orientale puisque la Turquie, elle, est européenne. A la même époque, le Roi et le président algérien, Chadli Bendjedid, avaient reconnu qu'en l'absence d'un axe Alger-Rabat, il n'y aurait pas d'unité maghrébine. Le rétablissement des relations diplomatiques (rompues en 1976) entre les deux capitales avait alors permis la rencontre de Zeralda (Libye, Tunisie, Algérie, Maroc, Mauritanie) qui avait préparé la naissance de l'Union du Maghreb Arabe (UMA) à Marrakech, le 17 février 1989. Peu après, le 2 Forum méditerranéen (le premier s'était tenu à Marseihe en février 1988) avait réuni à Tanger (23-27 mai) des intellectuels, des diplomates, des industriels, des Syndicalistes des cinq pays de l'UMA et des quatre « soeurs latines » (Portugal, Espagne, France, Italie). Fonctionnant comme une « boîte à idées » destinée à aiguillonner la coopération, le Forum avait souhaité la mise en route d'un processus diplomatique, ce qui fut fait au niveau des hauts fonctionnaires puis des ministres (octobre 1990). Dans une déclaration, les neuf Pays s'étaient alors engagés < à contribuer à la transformation de la Méditerranée en une zone de paix et de coopération ». Ce fut la concertation 5+4 » puis des « 5+5 » après l’adhésion de Malte, en 1991. La CEE qui avait conclu, dans les années 1970, des accords de coopération bilatérale avec les trois pays du Maghreb central avait encouragé la création de l'UMA en espérant que celle-ci donnerait une impulsion aux échanges inter-maghrébins et Sud-Sud de façon à rendre plus compétitive la Méditerranée en tant que région. Plusieurs facteurs régionaux et internationaux n'ont cependant pas tardé à affecter le fonctionnement de l'UMA et à faire mettre en veilleuse, au début de 1992, les « 5 + 5 ».
Sans les efforts du Roi, Camp David n'aurait peut-être jamais eu lieu
Retenons principalement la dégradation de la situation en Algérie, les difficultés rencontrées dans l'organisation du référendum d'autodétermination au Sahara occidental, les tensions avec la Libye qui inciteront le Conseil de sécurité de l'ONU à lui imposer un embargo aérien. Notons aussi que les Etats-Unis, qui avaient déjà contribué à torpiller le dialogue euro-arabe (entamé en 1973, lors du premier choc pétrolier), n'ont jamais été favorables à une concertation entre riverains de la Méditerranée quand ils n'y étaient pas associés ; mais on a constaté aussi que lorsqu'ils l'étaient, ils avaient tendance à imposer leur hégémonie. Réagissant à ces blocages, le Maroc n'est pas resté inactif. A la fin de la guerre du Golfe (1991), Rabat a proposé la convocation d'une Conférence générale sur la sécurité en Méditerranée. Il l'a fait aussi parce que l'idée lancée en juin 1990, à Alger, par les non-alignés méditerranéens de créer une Conférence sur la Sécurité et la Coopération en Méditerranée et au Moyen-Orient (CSCM) à l'instar de la CSCE, s'était heurtée à des obstacles : la France ne souhaitait pas inviter les Etats-Unis et ces derniers craignaient une interférence des Européens dans le processus de paix israélo-arabe. L’Egypte a alors proposé d'accueillir un Forum pour le dialogue et la coopération en Méditerranée, appelé aussi Forum méditerranéen; il s'est finalement mis en place en 1994 et Rabat y participe. En fait, Hassan II a toujours tenu à être présent, d'une façon ou d'une autre, sur les différentes scènes du Mare nostrum. Il a, de même, toujours joué un rôle dans les conflits du Proche-Orient. A titre d'exemple, pendant la guerre d'octobre (1973) un contingent d'élite marocain s'est battu héroïquement aux côtés des Syriens. Pendant la guerre Irak-Iran (1980-1988), le Roi a efficacement contribué à établir un axe Rabat-Le Caire-Amman-Bagdad pour lutter contre le régime de Khomeiny Autre exemple : président du Comité al Qods (Jérusalem en arabe), à n'a jamais ménagé son soutien aux Palestiniens. C'est d'ailleurs le Sommet arabe de Rabat (28-31 octobre 1974) qui avait consacré l'OLP « unique représentant légitime du peuple palestinien », quelques jours avant que Yasser Arafat ne s'adresse pour la première fois à l'Assemblée générale de l'ONU. Parce qu'il n'a jamais manqué à la solidarité arabe - même quand à est en désaccord avec un chef d'Etat ou un dirigeant - le monarque a pu, secrètement d'abord, discrètement ensuite, ouvertement enfin entretenir des contacts avec un certain nombre de dirigeants israéliens, dont Moshe Dayan et Shimon Pérès. L’importance de la communauté marocaine installée dans l'Etat hébreu et les dizaines de milliers de juifs demeurés au Maroc lui ont évidemment facilité la tâche; encore fallait-il vouloir l'assumer et la mener à bien! Ainsi a-t-il organisé des rencontres israélo-égyptiennes qui ont psychologiquement et concrètement préparé le « voyage historique » du Président Sadate à Jérusalem (1977). Ce geste, éminemment politique, a permis la conclusion des Accords de Camp David (1978) qui, à leur tour, ont facilité la signature du premier traité de paix (1979) entre Israël et un pays arabe. Les Etats-Unis et l'Europe avaient applaudi mais l'Egypte avait été suspendue de la Ligue arabe.
La coopération avec l'Europe reste un objectif essentiel du Royaume
C'est le Maroc qui, en 1987, a obtenu sa réintégration dans l'OCI, première étape avant son retour au sein de la Ligue à l'occasion du Sommet arabe de Casablanca, en 1989. Le Maroc a également apporté une importante contribution dans la mise en oeuvre du processus de paix israélo-arabe qui a commencé à Madrid, fin 91, sous le double patronage de Washington et de Moscou, l'Union européenne n'ayant eu droit qu'à un strapontin. Puis, à la stuite des Accords d'Oslo (août 1993), il a été, avec la Tunisie, parmi les premiers pays arabes qui ont établi des rapports et des échanges avec Israël en attendant de nouer de véritables relations diplomatiques, relations que la politique de Benyamin Nétanyahou, chef du Likoud et actuel Premier ministre, ne facilite pas. Dans la même logique, le Maroc a pris l'initiative d'accueillir le 30 octobre et le 1 novembre 1994 le premier « Sommet Economique du MoyenOrient et de l'Afrique du Nord », la plus grande conférence du genre dans l'histoire de la région. Y ont participé: 61 Etats, une vingtaine d'institutions financières internationales, quelque 900 sociétés internationales et 1114 hommes d'affaires et industriels (dont 150 israéliens). A l'ouverture, Hassan II avait déclaré : «Toutes les portes du monde arabe ont été ouvertes et pas seulement celles du Maroc. Nous sommes prêts à nous engager comme partenaires égaux ».Conduisant une délégation de neuf ministres (la moitié du cabinet), Itzhak Rabin avait répondu: « C'est une nouvelle page. C'est la première fois que des Arabes et des Israéliens sont si nombreux dans une rencontre. Ils commencent à se connaître pour travailler ensemble ». Il est intéressant de noter que l'idée de la rencontre avait germé, en cet 1992, au cours d'une série de visites au Caire de personnalités américaines et israéliennes. Les préparatifs s'étaient accélérés à partir de septembre 1993, une fois signés les accords de paix israélo-jordaniens. Le choix de Casablanca s'était imposé au cours des concertations en raison de l'action passée de Hassan II et de sa disponibilité. Depuis, deux autres conférences du même genre se sont tenues à Amman (octobre 1995) et au Caire récemment. Malgré les déceptions engendrées par la politique israélienne, le processus continue donc. Dans la partie complexe qui se joue en Méditerranée avec de multiples acteurs aux intérêts souvent contradictoires, la coopération avec l'Europe demeure pour le Maroc - par delà les querelles et les incidents de parcours un objectif prioritaire et fondamental. Parmi ces incidents, on ne peut ignorer, car il illustre bien notre propos, la question du recadrage et du rééquilibrage de l'accord de pêche qui hait le Royaume à l'Union européenne depuis 1992. Dès le printemps 1995, Rabat avait demandé sa révision et la négociation de conditions plus avantageuses. Finalement, après bien des péripéties, le contentieux a été apuré à l'automne. Le nouvel accord sur la pêche et l'accord d'association ont été paraphés à Bruxelles les 13 et 15 novembre 1995, quelques jours avant la Conférence euro-méditerranéenne des 27 et 28. Là encore, le Maroc s'est montré particulièrement dynamique dans la préparation de cette rencontre couronnée par la Déclaration de Barcelone considérée comme l'acte fondateur de la Méditerranée du XXI siècle. Contrairement aux précédentes tentatives (dialogue euro-arabe, « 5 +5 », Forum méditerranéen, etc.), cette conférence a réuni les Quinze et l'ensemble des Pays tiers méditerranéens (à trois exceptions près, l'Albanie, la Libye et l'ex-Yougoslavie); en outre, elle ne propose pas seulement une concertation mais aussi un vrai projet fondé sur le partenariat. Elle entend créer en Méditerranée un espace de paix et de stabilité et fixe comme objectif l'instauration, d'ici à 2010, d'une zone de libre-échange économique. Une des innovations de la Déclaration - étrangement ignorée par les médias - consiste à avoir consacré son troisième volet à la dimension culturelle et au rôle de la société civile"'. L’accord d'association de même que le processus euro-méditerranéen imposent à l'économie marocaine un vaste et vigoureux plan d'ajustement et de restructuration. Le Maroc devra aussi pratiquer une ferme politique d'assainissement (Art. 61 et 62 de l'accord d'association) notamment dans les domaines de la lutte contre la drogue, la contrebande et le blanchiment de l'argent. Il devra enfin poursuivre plus résolument les efforts engagés pour la démocratisation et le respect des droits de l'homme.
Le Projet géostratégique du Gazoduc Maghreb - Europe
La meilleure illustration de la volonté du Maroc (mais aussi de la Tunisie et à bien des égards de l'Algérie) de s'intégrer de façon structurelle et géostratégique dans le projet euro-méditerranéen est le Gazoduc Maghreb -Europe (GME). Commencé en 1989, après la naissance de l'UMA, le tronçon Hassi R'Mel (Algérie) -Cordoue via le Maroc et la Méditerranée (1400 km) a été inauguré en novembre 1996 et l'on peut regretter que les médias n'aient pas accordé plus d'attention à cette ambitieuse réalisation. D'une capacité de 10 milliards de mètres cubes, le gazoduc devrait alimenter 7 millions de foyers espagnols et quelque 700 000 entreprises. L’investissement a atteint 2441 millions de dollars (675 pour le tronçon algérien, 880 pour les tronçons marocain et sous-marin, 546 et 340 respectivement pour les tronçons espagnol et portugais). Les tronçons CordoueCampo Maior, à la frontière portugaise, et Campo Maior - Tùy, à la frontière avec la Galice (760 km) devraient entrer en fonction au milieu de 1997. Leur prolongation vers l'Allemagne via la France a été envisagée par les concepteurs. Rappelons que le GME fait pendant au gazoduc Transmed (Hassi R'Mel-Tunisie-Italie) qui avait été inauguré en 1981 et dont la capacité a été doublée en 1995. Il est significatif qu'en 1995, à Barcelone, Tunis et Rabat aient posé leur candidature pour accueillir la 2 Conférence euro-méditerranéenne.Beau joueur, le Maroc s'est désisté récemment en faveur de la Tunisie dont la vocation méditerranéenne est aussi évidente. Toutefois, les dirigeants syriens ont fait savoir qu'ils ne voulaient pas se retrouver aux côtés des Israéliens sur une terre arabe. C'est donc à Malte que « Barcelone 2 », comme on dit, devait se tenir les 15 et 16 avril et être précédée d'une Conférence civile euro-med. Les Marocains devaient en profiter pour évoquer un autre grand projet qui leur tient à coeur: la liaison fixe (un tunnel plutôt qu'un pont) entre l'Afrique et l'Europe par le détroit de Gibraltar programmée, à condition de réunir les fonds, à l'horizon 2015.
Paul Balta
Ecrivain, Directeur du Centre d'Etudes de l'Orient contemporain